Le guide technique "Dimensionnement des massifs de fondation pour les portiques, potences et hauts mâts" ne comporte aucune disposition constructive concernant les liaisons entre les fondations et les supports de signalisation.
Jusqu'en 1993, la fourniture et la pose des portiques, potences et hauts mâts - y compris les massifs de fondation - étaient régie par la rédaction provisoire du cahier des charges type de décembre 1978 : règles de calcul, exécution des massifs, montage, épreuves de contrôle. Les règles de calcul - hypothèses, caractéristiques des matériaux et composants - ont fait l'objet d'une mise à jour à l'occasion de l'élaboration de la norme expérimentale XP P 98-550M publiée en août 1996 et basée sur le calcul aux états-limites.
Or, cette norme ne couvre pas les massifs de fondation : les concepteurs n'ont donc toujours que les articles 3-2 et 3-3 du document provisoire de 1978 à leur disposition.
Par ailleurs, le récent fascicule 62, titre V du CCTG, basé aussi sur le calcul aux états-limites, s'avère mal adapté aux massifs pour portiques, potences et haut mâts :
• il est en effet très orienté vers les ouvrages comportant des charges verticales prédominantes (par exemple les fondations des ponts), ce qui n'est pas le cas des portiques, potences et hauts mâts pour lesquels l'action du vent est souvent prépondérante ;
• son application conduit généralement à éliminer les solutions de semelle superficielle pourtant couramment utilisées et qui semblent donner satisfaction.
Le but de ce guide est donc d'actualiser l'article 3.2 «Règles de calcul des massifs de fondation» du cahier des charges de décembre 1 978 et de proposer des solutions adaptées aux portiques, potences et hauts mâts.
L'expérience montre qu'il n'est pas nécessaire de justifier par le calcul les phénomènes de torsion et de rotation ; ces phénomènes ne sont pas non plus pris en compte dans le fascicule 62.
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