Les ponts en maçonnerie constituent une part importante de notre patrimoine en matière d'ouvrages d'art. En effet, sur les quelques 100 000 ponts de longueur supérieure à 5 m que l'on comptabilise à l'heure actuelle en France, on estime à 60% la population des ouvrages en maçonnerie. Quand on sait que près de la moitié des 100 000 ponts .sont de longueur inférieure à 10 m, on peut penser que nombre des ponts en maçonnerie sont surtout des petits ouvrages à côté de quelques grands ouvrages importants.
Cette modestie de la taille alliée, dans l'esprit de nombreuses personnes, à l'aspect massif et robuste, font que l'on s'est peu préoccupé de leur entretien. Cette attitude est regrettable car ces ouvrages constituent bien souvent un patrimoine culturel et esthétique inestimable qu'il est essentiel de transmettre en bon état aux générations futures.
Comme tous les ponts, ces ouvrages sont pour le réseau routier, des points sensibles dont la défaillance peut être brutale. Cette défaillance peut avoir des origines diverses, mais l'une des plus fréquentes, après les désordres liés aux fondations, est la destruction ou l'altération par suite de l'action des eaux de pluie.
Pour les ponts en maçonnerie, comme pour les autres types d'ouvrages, il n'y a pas de solution parfaite s'imposant a priori et qui permette de se prémunir contre cette action destructrice de l'eau.
Ce guide ne contient donc pas de recettes miracles, mais donne simplement quelques conseils qui seront à adapter aux caractéristiques de l'ouvrage et aux moyens disponibles, ceci après une étude complète de l'ensemble de la structure.
Un ouvrage en maçonnerie comporte des parties que l'on peut, sommairement dans le cadre de ce qui nous intéresse, résumer comme suit (voir aussi l'annexe 3):
— des appuis (piles et/ou culées),
— une voûte constituant la partie principale résistante,
— un remplissage au-dessus de la voûte, maintenu latéralement par les tympans,
— la chaussée.
La partie "noble", si tant est qu'il y en ait une, est la voûte ; or celle-ci peut subir des altérations du fait de l'eau ; comme cette eau transite par la chaussée et le remplissage, son passage peut engendrer, et engendre, d'autres phénomènes d'altération qu'il est parfois difficile de distinguer.
Certaines solutions de protection intègre les éléments au-dessus de la voûte comme données. Aussi, il ne nous a pas paru possible de dissocier l'ensemble voûte/remplissage/chaussée et nous les traiterons comme un élément interactif vis-à-vis de la protection contre l'action des eaux.
De ce fait, le plan du document est donc le suivant.
Après avoir rappelé l'importance de la protection contre les eaux et les conséquences vis-à-vis de la structure, nous traitons du remplissage et de sa qualité.
Les diverses techniques d'étanchéité font l'objet d'un long chapitre avec les conseils et les avantages ou inconvénients de chacune d'entre elles, ce qui permettra ainsi au projeteur de mieux en choisir une en fonction du contexte.
Enfin, comme la meilleure prévention contre l'action de l'eau est encore de l'évacuer le plus rapidement possible de la zone sensible, un chapitre sur l'assainissement du pont termine ce guide.
Cette modestie de la taille alliée, dans l'esprit de nombreuses personnes, à l'aspect massif et robuste, font que l'on s'est peu préoccupé de leur entretien. Cette attitude est regrettable car ces ouvrages constituent bien souvent un patrimoine culturel et esthétique inestimable qu'il est essentiel de transmettre en bon état aux générations futures.
Comme tous les ponts, ces ouvrages sont pour le réseau routier, des points sensibles dont la défaillance peut être brutale. Cette défaillance peut avoir des origines diverses, mais l'une des plus fréquentes, après les désordres liés aux fondations, est la destruction ou l'altération par suite de l'action des eaux de pluie.
Pour les ponts en maçonnerie, comme pour les autres types d'ouvrages, il n'y a pas de solution parfaite s'imposant a priori et qui permette de se prémunir contre cette action destructrice de l'eau.
Ce guide ne contient donc pas de recettes miracles, mais donne simplement quelques conseils qui seront à adapter aux caractéristiques de l'ouvrage et aux moyens disponibles, ceci après une étude complète de l'ensemble de la structure.
Un ouvrage en maçonnerie comporte des parties que l'on peut, sommairement dans le cadre de ce qui nous intéresse, résumer comme suit (voir aussi l'annexe 3):
— des appuis (piles et/ou culées),
— une voûte constituant la partie principale résistante,
— un remplissage au-dessus de la voûte, maintenu latéralement par les tympans,
— la chaussée.
La partie "noble", si tant est qu'il y en ait une, est la voûte ; or celle-ci peut subir des altérations du fait de l'eau ; comme cette eau transite par la chaussée et le remplissage, son passage peut engendrer, et engendre, d'autres phénomènes d'altération qu'il est parfois difficile de distinguer.
Certaines solutions de protection intègre les éléments au-dessus de la voûte comme données. Aussi, il ne nous a pas paru possible de dissocier l'ensemble voûte/remplissage/chaussée et nous les traiterons comme un élément interactif vis-à-vis de la protection contre l'action des eaux.
De ce fait, le plan du document est donc le suivant.
Après avoir rappelé l'importance de la protection contre les eaux et les conséquences vis-à-vis de la structure, nous traitons du remplissage et de sa qualité.
Les diverses techniques d'étanchéité font l'objet d'un long chapitre avec les conseils et les avantages ou inconvénients de chacune d'entre elles, ce qui permettra ainsi au projeteur de mieux en choisir une en fonction du contexte.
Enfin, comme la meilleure prévention contre l'action de l'eau est encore de l'évacuer le plus rapidement possible de la zone sensible, un chapitre sur l'assainissement du pont termine ce guide.
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